Guadeloupe avec Yves
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- Écrit par : Eric Schwartz
Lundi 26 avril 2010: une fois de plus le vent souffle sur notre planning. Nous ne pouvons pas aller ancrer à Port Louis au nord de la Guadeloupe. De là, il n'y aurait eu que quelques kilomètres jusqu'à l'aéroport pour chercher Yves. Alors nous retournons au nord-ouest à Deshaies. En bus, il nous faudrait 2h pour atteindre l'aéroport, en taxi serait hors de prix, du coup nous louons une voiture et récupérons Yves le 28 avril. Nous en profitons pour visiter le nord-ouest de l'île et faire des courses.
Vers le nord
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- Écrit par : Monika Schwartz-Mazic
Lundi 29 Mars 2010: de retour au Marin à la Martinique, nous rendons visite à nos vieux amis pour aller frimer avec notre nouvelle annexe. Le lendemain, nous voulons louer une voiture mais la plupart des loueurs sont fermés. C'est seulement au dernier qu'on arrive à en réserver une pour le jour suivant. Nous longeons la côte est en direction du nord, la Martinique est très verte. Mais la végétation est bien-sûr très différente: champs de canne à sucre, plantations de bananes et forêts pluvieuses. À midi, nous allons sur la presqu'île de la Caravelle qui a été créée par un volcan. Il y a un parc naturel protégé et un vieux château en ruines. Nous décidons encore une fois d'aller faire une promenade sous le cagnard de midi et marchons sous un soleil de plomb jusqu'au phare. Dans l'ancien logement du gardien du phare, il y a des bancs et des panneaux d'information, avec des explications sur les ouragans, les phares et la presqu'île. Nous mangeons des sandwichs au fromage et nourrissons au passage quelques rouge-gorges affamés.
Sainte Lucie
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- Écrit par : Eric Schwartz
Avec un bon vent quasi de face, nous arrivons jusqu’à l’entrée de baie Rodney à Sainte-Lucie, sans devoir faire de virement de bord. Nous jetons l’ancre vers 15h, rangeons les voiles et je vais à terre avec notre petite annexe pour faire la déclaration d’entrée sur le territoire. Il est maintenant possible pour Sainte-Lucie et d’autres iles de préremplir les formulaires sur internet (www.eseaclear.com), il suffit alors une fois à la douane de l’imprimer, de le faire vérifier et tamponner. Mais lorsque j’arrive au local, j’apprends que le système Eseaclear ne marche pas actuellement et qu’il faut donc que je re-remplisse tout à la main. Pour plein de questions (Combien de cigarettes? Combien d'armes à feux? Combien d’animaux?), j’ai répondu «0» et je me suis fait engueuler par le douanier qui m’explique qu’il faut absolument écrire «none» et pas «0».
Visiblement je ne suis pas le seul, il a de la même manière engueuler une jeune collègue car elle a bu par cette chaleur de l’eau froide. On se demande vraiment qui c’est qui souffre le plus de surchauffe ici!
Martinique Sud
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- Écrit par : Monika Schwartz-Mazic
Mercredi 3 mars 2010: vers 6h, nous quittons Barbade pour le Martinique. À la hauteur de Speightstown, nous nous disons encore une fois au revoir avec Lisa et Charly, par radio. Nous entendons ensuite à la radio qu'il y a des exercices de tir à balles réelles au nord-ouest de l'ile et qu'il faut donc éviter ce domaine. Peu de temps après, nous voyons un gros bateau à moteur derrière nous, et une fois qu'il est assez proche, qu'il s'agit d'un bateau garde-côte et qu'il se dirige vers nous. Nous cherchons vite fait quelques vêtements pour être plus présentable, d'habitude à cette distance des côtes, nous sommes en maillot de bain. Éric monte dans le cockpit la radio portative, s'ils veulent nous contacter. Mais ils utilisent à la place un mégaphone et nous demande où nous allons. Lorsqu'on leur dit que c'est vers la Martinique, ils sont satisfaits et nous avertissent simplement encore une fois d'éviter la zone de tir.
Barbade
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- Écrit par : Monika Schwartz-Mazic
Ce qu’il y a de mieux à Barbade, ce sont les plages. Sable blanc quasiment aussi fin que du sucre glace, mer bleu turquoise, des tortues de 20-30 cm qui nagent ou qui cherchent dans le sable de quoi manger. Après quelques temps, ou plutôt une éternité, elles remontent à la surface pour prendre de l’air. On peut alors les voir depuis le bateau, un bout de la carapace et la tête. Souvent, elles sortent la tête plusieurs fois, mais c’est garanti, elles auront déjà disparu le temps de sortir l’appareil photo. La deuxième chose la plus belle, c’est la flore. L’ile est très verte et nous pouvons admirer beaucoup d’arbres et de fleurs.